Physiocrate

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   -François Quesnay (fondateur du physiocrate)

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Quesnay se tourne dans les années 1750 vers l'économie. Il forme l'école des Physiocrates surnommée « secte des économistes » par ses détracteurs

Quesnay fait paraître ses premiers écrits économiques en 1756-1757 dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert

L'année suivante paraît la première version de son célèbre Tableau économique, où il présente l'ordre naturel de l'économie. Le rôle des économistes est de révéler les lois de la nature. Les lois économiques fonctionnent de la même façon que les lois de la physique.

 

   -Nicolas Baudeau

Nicolas Baudeau, né à Amboise le 24 avril 1730 et mort à Paris en 1792, est un théologien, un économiste, et un journaliste français. Il était un adepte de la physiocratie et son vulgarisateur en France et en Europe.

 

Né à Amboise le 24 avril 1730, il est issu d’une famille dont le père est tailleur d’habits. Adolescent, Nicolas Baudeau part pour le Périgord, dans l’abbaye de Chancelade, afin d'y recevoir une éducation religieuse. Il devient alors chanoine régulier et enseigne la théologie dans cette abbaye, tout en se lançant en parallèle dans des recherches sur l’histoire du Périgord. À la fin des années 1750, il part pour Paris à la suite de l’appel de l’archevêque Christophe de Beaumont afin d’intégrer le collège des Prémontrés.

 

À partir de là, il délaisse l’histoire pour s’intéresser aux questions financières comme l’indique la publication en 1763 de différents mémoires dédiés au contrôleur général des finances Bertin. Le 4 novembre 1765, Baudeau fait paraître le premier numéro des Ephémérides du citoyen ou Chronique de l’esprit national, périodique qui paraît deux fois par semaine et dont il est le principal instigateur. Dès l’année suivante, suite à une polémique avec Le Trosne, il se laisse séduire par les propos d’inspiration physiocratique de ce dernier et rejoint les rangs du mouvement initié par François Quesnay. Son journal devient de la sorte une tribune mensuelle consacrée exclusivement à la vulgarisation de la doctrine des économistes et prend le titre d’Ephémérides du citoyen ou Bibliothèque raisonnée des sciences morales et politiques (qui passe entre les mains de Dupont de Nemours en 1768).

Fort d’une certaine notoriété qui dépasse les frontières du territoire national, le physiocrate retient l’attention, au début de l’année 1768, du prince Ignace Massalski qui a apprécié ce qu’il a écrit sur la Pologne et qui lui propose de le suivre dans son diocèse de Lituanie. Notre auteur est ainsi nommé prévôt mitré de Widziniski. Son départ est cependant retardé par son appétit du gain puisque la charge de prieur commendataire des Augustins de Saint-Lô lui est accordée avec, en prime, une pension fort importante. Malgré tout, il part en octobre et effectue un premier séjour en Pologne durant l’hiver 1768-1769.

Après un court passage par la Russie et un second séjour en Pologne au milieu de l’année 1769, il revient en France et commence à mettre quelques distances avec la religion. Il se réfugie de nouveau dans l’écriture, tel un bon soldat aux ordres de la doctrine physiocratique. Appelé de nouveau en Pologne en 1774, il préfère demeurer en France où il reçoit le prieuré de Notre-Dame du Bois-d’Arcy au diocèse d’Auxerre. Les Ephémérides ayant pris fin en novembre 1772, il lance les Nouvelles éphémérides économiques ou Bibliothèque raisonnée de l’histoire, de la morale et de la politique en janvier 1775 afin de continuer à répandre les préceptes de la pensée physiocratique (19 vol. in-12 de 1775 à 1779). À la suite du renvoi de Turgot et à cause d’un article qui dénonçait les dépenses importantes engagées par le roi lors de la Guerre de Sept ans, il est exilé quelques mois en Auvergne et son périodique est censuré.

Las, il abandonne quelque peu ses manifestes en faveur de la physiocratie – sans renier sa filiation à l’école – et devient, au début des années 1780, l’homme d’affaires du duc de Chartres, le futur Philippe-Égalité.

En 1785, Baudeau renoue avec l’histoire et l’économie. En 1787, à la suite des difficultés financières du royaume et de la convocation des notables, il publie ses Idées d’un citoyen presque sexagénaire, ouvrage très détaillé sur les finances royales et les impôts. En 1788, il ressuscite une fois encore, de janvier à mai, ses Nouvelles éphémérides.

Devenu fou dès 1790, il connaît une fin tragique puisqu’il se suicide à Paris en 1792.




 

   -Richard Cantillon (http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Cantillon)


Il écrit en 1730, en français, son unique ouvrage, Essai sur la nature du commerce en général, qui ne sera publié qu'après sa mort, en 1755. Il a inspiré les Physiocrates, mais seul Turgot l'avait véritablement compris à l'époque.

Il décrit l'un des premiers circuits économiques, en améliorant le modèle de Boisguilbert. Cantillon, en affirmant que l'économie s'équilibre automatiquement, annonce les classiques. Il explique en effet que le niveau des prix dépend de l'offre et de la demande et que le taux d'intérêt dépend de l'offre et de la demande de monnaie.

Il a laissé son nom à l'« effet Cantillon », selon lequel une injection de monnaie dans l'économie exerce un effet progressif et différencié sur les prix au fur et à mesure que la monnaie se propage par les échanges à partir du point où elle a été injectée.