Post-keynésien

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   -Nicholas Kaldor

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Kaldor

 

Nicholas Kaldora été l'un des principaux auteurs du courant post-keynésien, théoricien des cycles économiques et conseiller de plusieurs gouvernements travaillistes au Royaume-Uni et dans d'autres pays. Polémiste de talent, il s'est également distingué par sa critique virulente de la synthèse néoclassique, puis de la « contre-révolution » monétariste et de son application au Royaume-Uni sous les gouvernements de Margaret Thatcher.
 

-Roy Forbes Harrod

 

Sir Roy Forbes Harrod, né en 1900 dans le Norfolk et mort en 1978, est un économiste anglais. Il fait ses études puis enseigne à l'Université d'Oxford, à l'Université de Cambridge où il fera connaissance avec John Maynard Keynes. Il est connu en sciences économiques pour le modèle de Harrod-Domar.

Il a participé à la vie politique anglaise comme conseiller de Churchill pendant la Seconde Guerre mondiale puis du ministre conservateur Harold Macmillan de 1957 à 1963.

Il a publié des travaux d'une grande variété, explorant divers aspects de la science économique. Une grande partie de ses travaux traite de l'analyse de la croissance économique, mais il a également effectué des recherches sur la monnaie et l'inflation. Il a par ailleurs réalisé de nombreux travaux sur la théorie de la connaissance et la mémoire.

 

Théorie de Roy :

La théorie de la connaissance de Harrod a été principalement exposée dans un livre publié en 1956, The Foundations of Inductive Logic. L'auteur y estime réfuter les arguments du philosophe écossais David Hume critiquant l'induction comme mode de connaissance. Selon ce dernier, l'observation de cas particuliers ne peut déboucher sur l'énoncé d'une proposition générale. Par exemple on ne peut conclure, sous prétexte que nous n'ayons vu que des cygnes blancs, que tous les cygnes sont blancs. Harrod réfute le scepticisme de Hume, fondé sur cette critique de l'induction, au nom de ce qu'il appelle le « principe de l'expérience ». Selon ce principe, il existe de fortes probabilités que des évènements qui se sont produits un grand nombre de fois se reproduisent à l'avenir. Harrod justifie ainsi grâce aux probabilités l'expérience comme fondement des théories de la connaissance.